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La vie de famille occupait une place de choix. En effet, beaucoup de coopérants français avaient des
enfants en bas âge et ils pouvaient consacrer le plus clair de leur temps à leur éducation,
et mettre en œuvre les idées nouvelles, qui leur tenaient à cœur. Contrairement à ce qui se passait en France, où
les gens passaient d'interminables heures au travail ou dans les
transports, en Algérie, le temps était une denrée
très abondante : on avait toujours le temps... De plus, les jeunes enfants étaient scolarisés dans de bonnes conditions à l'école de l'Office, et dans les quartiers, ils étaient adulés : l'hospitalité algérienne n'est pas un vain mot, et les enfants en bas âge étaient particulièrement bien reçus. Ils allaient et venaient chez les voisines où ils recevaient caresses et friandises à profusion ; ils devenaient ainsi naturellemnt très sociables. Ils ont eu une enfance algérienne radieuse : une maman rien que pour eux, la petite école française, un environnement chaleureux, le soleil toute l'année, la mer, la montagne, les dunes du Sahara. Ils ont fait leurs premiers pas sur la terre d'Afrique, ils ont ouvert leurs yeux sur la splendeur du monde méditerranéen, ils ont grandi dans l'ombre chaude de l'Islam. Ils étaient les princes de ce monde enchanté, où l'enfant est un don du ciel. |